« Moi aussi, je voudrais être peint par Dürer, car qui ne voudrait pas l'être par un aussi grand artiste ? Mais comment cela pourrait-il se faire ? Il avait commencé ce travail à Bruxelles, au fusain, mais il m'a probablement oublié depuis longtemps... ».
Lettre d’Erasme adressée à Willibald Pirckheimer, 8 janvier 1525.
Gravure au burin H. 25 cm, l. 19,7 cm, Nantes, Musée départemental Dobrée, inv. 896.1.49. L'épreuve porte les marques des collections Férol et Brentano-Birckenstock.
Monogramme gravé sur la tablette, et inscriptions latines et grecques : IMAGO.ERASMI.ROTERODA / MI.AB.ALBERTO.DVRERO.AD / VIVAM.EFFIGIEM.DELINIATA /THN.KPEITT*.TA.SUGGRAM / MATA.DEI*EI / M D
X X V I, c'est -à-dire "Portrait d'Erasme de Rotterdam, dessiné d'après nature par Albrecht Dürer. La meilleure image de lui, ses écrits la montreront, 1526".