A VOIR SUR LE NET !


Septembre 2014.

L'hypnotique «maquillage numérique» d'un artiste japonais

Le Monde.fr | • Mis à jour le |  Images : Reuters.

 

L'artiste Nobumichi Asai a créé un système permettant de modifier en temps réel le visage d'un mannequin. Grâce à une technologie de « mapping », les traits sont enregistrés avant d'être modifiés à l'aide de vidéoprojecteurs qui s'adaptent au mouvement du sujet.

 

Pour réaliser cette performance, la mannequin Yuka Semikizu a dû se raser les sourcils afin de transformer son visage en « toile » blanche.a

 

L'équipe de Nobumuchi Asai est déjà en train de réfléchir à la suite de ce projet : la projection sur l'ensemble du corps humain.


Septembre 2014.

 

Merci, Khalil, de m'avoir transmis cet article prodigieux !

« Pourquoi moi, professeur de lettres-histoire, je démissionne de l'éducation nationale »

Le Monde.fr | 04.09.2014 à 12h38 • Mis à jour le 05.09.2014 à 18h42 | Par Loïc Trabuc (Professeur démissionnaire de lettre-histoire)

 

 

J'ai démissionné de l'éducation nationale : je ne m'y sentais pas à ma place. Comme beaucoup de professeurs, l'immobilisme de cette institution et son incapacité à accomplir sa mission me mettaient mal à l'aise. Pendant mon année de stage, je me suis souvent senti inutile. Je ne trouvais pas de sens à mon action. Malgré tout, comme je suis sérieux, j'ai beaucoup travaillé. J'ai été titularisé au mois de juin 2014, puis muté dans l'académie de Créteil. J'aurai pu professer une année de plus, avec sérieux. Mais j'ai besoin de croire à ce que je fais, car je suis entier. Par souci de cohérence avec moi-même, j'ai donc démissionné à la rentrée 2014.

Ma thèse est que cette institution que l'on se plaît à appeler l'école de la République est totalement anachronique et qu'elle est demeurée, dans l'esprit, ce qu'elle était déjà il y a plus d'un siècle, alors même que le rôle que lui assigne la société a radicalement changé.

Considérant que pour une large part l'école de la République reste fondée sur les mêmes bases qui étaient les siennes quand il s'agissait, sous la IIIe République, de former des soldats-citoyens prêts à se sacrifier pour la patrie, et rappelant cette évidence que c'est une finalité depuis longtemps dépassée, je veux donner (sans prétendre toujours à l'originalité) quelques aperçus de ce que pourrait être une école dans laquelle je me sentirais à ma place en tant qu'enseignant.

L'école dans laquelle je pourrais enseigner, ce ne serait peut-être pas l'école de la République, mais la vraie école des Lumières, c'est-à-dire l'école de l'individu. Une école qui mettrait au centre de son action la sensibilité de l'élève. Une école qui aurait pour finalité d'aider cet individu en formation qu'est l'élève à se connaître lui-même, afin qu'il puisse faire des choix dans une société libre et démocratique qui a fait le deuil de ses institutions et dont le devenir repose désormais presque exclusivement sur les choix individuels.

Je voudrais une école qui rompe définitivement avec l'école de la IIIe République, avec l'école de Jules Ferry. Rappelons-le, celle-ci avait pour mission de forger un sentiment national à partir d'une prétendue culture commune, largement fantasmée, afin de faire de ses élèves des soldat-citoyens aptes à reconnaître les intérêts supérieurs de la nation, c'est-à-dire à se sacrifier pour elle. Je me pose sérieusement cette question : la folie sanguinaire qu'a été la première guerre mondiale aurait-elle été possible sans l'école de la République ?

Alors que l'école de la IIIe République niait la sensibilité personnelle des élèves parce que sa finalité était de les couler dans le moule du soldat-citoyen, notre école doit s'affranchir de ce modèle et chercher à révéler l'élève à lui-même dans son originalité et dans ses différences. Il ne doit plus s'agir de déverser fantasmes et croyances dans l'esprit des élèves, mais de considérer chacun comme un texte qu'il faut déchiffrer et interpréter.

LE SYSTÈME DE L'ÉCHEC

On se récriera contre cette volonté de rupture. On me parlera des valeurs de la République, la grande fierté de notre école. Celles-ci ne s'imposeraient-elles pas d'elles-mêmes dans une école qui se fixerait pour mission de faire surgir des différences et de confronter des sensibilités ? Des élèves amenés par l'école à découvrir leur sensibilité propre, à se laisser porter vers leurs aspirations, leurs désirs, à construire leur propre vision du monde, seraient tolérants par l'absence même de normes, une tolérance qu'ils dirigeraient autant vers eux-mêmes que vers les autres. D'ailleurs, en dehors de l'école les élèves sont déjà habitués à exprimer leur sensibilité, à découvrir et à accepter celle des autres. De ce point de vue, facebook fait aujourd'hui bien mieux que l'école pour faire de la tolérance un réflexe naturel. Mais c'est un autre débat. L'école, elle, a un rôle fondamental à jouer pour aider ces sensibilités à s'exprimer. Car c'est vrai, l'échec de l'école se lit aussi sur facebook.

Poursuivons dans l'hérésie. Cette école-là ne se fixerait pas pour objectif un socle commun de connaissance, mais une mise en commun des connaissances dont l'apport majeur reviendrait évidemment au professeur. Aucune connaissance ne serait imposée. Chaque élève pourrait choisir lui-même les connaissances qu'il veut conserver parce qu'elles s'imposent à lui, comme autant d'outils d'interprétation de sa sensibilité personnelle utiles pour en révéler la richesse et le sens. Cette école prendrait acte de l'évolution suivante : désormais toute connaissance est accessible à tout le monde, tout de suite et tout le temps. De ce point de vue, c'est aujourd'hui le professeur documentaliste qui me semble s'approcher le plus de ce que pourrait être le rôle du professeur dans cette nouvelle école. Il serait formé à être à l'écoute des élèves et à répondre, notamment avec l'outil que constitue la culture savante, à leurs propres questionnements. Evidemment, le temps passé par les élèves dans l'école serait bien moindre qu'aujourd'hui.

Cette école ne sanctionnerait pas les élèves, elle les laisserait libres d'agir. La sanction dans l'école de la République n'est pas autre chose que les prémices de la discipline militaire dont la raison d'être était de rendre possible le sacrifice du soldat-citoyen pour la patrie. La sanction serait inutile et d'ailleurs inconcevable, car il n'y aurait pas de rupture dans l'apprentissage, tout serait apprentissage. La discussion remplacerait la sanction.

Cette école ne noterait pas les élèves, car elle assumerait d'être en présence d'individus tous différents et fondamentalement incomparables. Elle refuserait aussi de les juger individuellement car elle s'avouerait incapable de formuler des buts d'apprentissages, ces derniers étant définis par la sensibilité de l'élève et d'ailleurs sans cesse en redéfinition.

Elle donnerait au groupe formé par la classe toute l'importance qui doit être la sienne, plutôt qu'à la nation, fantasme collectif agonisant depuis cent ans. Car c'est dans le positionnement de chacun au sein du groupe que le professeur peut mieux apprécier les sensibilités individuelles, accompagner leur expression, notamment avec les outils de la raison, et veiller à leur adaptation aux contraintes du groupe.

Elle ferait surgir la valeur de la parole du professeur dans le dialogue avec sa classe. Sa maturité et sa formation lui assureraient bien-sûr la domination de l'espace laissé à la parole. Sa parole, par la maîtrise qu'il possède du langage, doit évidemment avoir valeur d'exemple.

Surtout, cette école ne tolérerait pas la passivité des élèves, scandale majeur dans l'éducation nationale aujourd'hui. Vraie souffrance du professeur.

Mais cette école n'existe pas. Pourtant, l'échec immense que constitue aujourd'hui l'éducation nationale devrait libérer les audaces. Je quitte cette maison, non pas dans un sentiment défaitiste, mais par peur de me laisser gagner par le défaitisme inhérent à l'institution depuis si longtemps. Et avec le souhait sincère d'une réforme scolaire que je répugne à nommer réforme, car les noms ne désignent que ce que l'usage leur a fait définir, et une réforme scolaire, on sait bien ce que c'est dans le langage de l'éducation nationale…

 

Loïc Trabuc (Professeur démissionnaire de lettre-histoire)

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/04/pourquoi-moi-professeur-de-lettre-histoire-je-demissionne-de-l-education-nationale_4482124_3232.html

 


Août 2014.

From 2004-2012, Earthcam.com took images every 15 minutes to create a time-lapse video of the construction of One World Trade Center. The building is now over 1,250 feet surpassing the Empire State Building in height.


Juillet 2014.

Les sept péchés capitaux de la télé : l’orgueil

LE MONDE TELEVISION | • Mis à jour le | Par Alain Constant

 

L'orgueil à la télévision.

 

Et le septième jour, profitant d’un repos bien mérité, Dieu alluma la télé. Au fil des heures et des programmes diffusés, il put constater que l’orgueil, premier des sept pêchés capitaux – qui avait coûté cher à Adam et Eve –, cet appétit désordonné de sa propre excellence, cette « admiration de soi fondée sur l’admiration qu’on croit inspirer aux autres » comme le définissait Bergson, était particulièrement développé chez celles et ceux qui officiaient à l'écran. Grâce à sa télécommande divine qui faisait défiler les années à grande vitesse, Dieu constata que, de Léon Zitrone à Thierry Ardisson, la télé française était bien le royaume des orgueilleux.

 

 Animateurs, commentateurs, présentateurs, pseudo-experts et même héros de séries, rares étaient ceux à l’abri du pêché d’orgueil. Moi, moi et rien que moi ? Je suis au centre, je le mérite, et tout tourne autour de moi ? « A la télé, l’orgueil est une passion naturelle, inévitable pour celle ou celui qui est sous l’œil de la caméra. Inévitable car passer à la télé, c’est vivre dans un miroir », résume Raphaël Enthoven, philosophe, chroniqueur sur France Culture et animateur depuis six ans de l’émission « Philosophie » diffusée tous les dimanches sur Arte. « Le fait d’être au centre, face caméra, fait muter l’amour propre en orgueil. Passer à la télé est une drogue délicieuse qui, au fil du temps, devient addiction hors de laquelle la vie paraît fade. La télé est un filtre flatteur pour celui qui a une très haute idée de lui-même. Et un territoire idéal puisqu’on y vit sous le regard de l'autre. »

 

Un constat partagé par François Jost, universitaire spécialiste des médias : « Se trouver face à la caméra est une situation propice à l’orgueil. Aujourd’hui, selon moi, les intervenants les plus orgueilleux en télé sont les éditorialistes et chroniqueurs qui font comme s’ils étaient spécialistes de tout. Des types qui, sur les chaînes d’info en continu notamment, corrigent par exemple les copies du gouvernement et clament : 'On devrait faire ceci ou cela.' L’idée de se présenter comme quelqu’un de compétent en tout, c’est l’hubris grec, cette démesure, ce sentiment inspiré par l’orgueil. Et l’on entend souvent dans les JT de 20 heures la formule, comble de l’orgueil. Comme si en 25 ou 30 minutes, on pouvait expliquer tous les événements de la journée, toutes les complexités du monde ! »  

 

L’orgueil est certes péché, notamment lorsqu’il dérive avec facilité vers la vanité ou l’arrogance. Mais il peut aussi avoir du bon. De fait, l’orgueil touche souvent des êtres de qualité. A la différence du vaniteux qui veut montrer sa supposée supériorité, l’orgueilleux se croit supérieur mais se moque de ce que l’on pense de lui. A la télévision, milieu professionnel souvent cynique et violent, où l’argent et le pouvoir ont leurs aises, l’orgueil permet de bâtir des carrières, de durer à l’antenne pendant de longues décennies (Michel Drucker, si tu nous entends...), et protège parfois des dégâts occasionnés par de cruelles critiques.

 

« L’orgueil est d’abord une qualité , c’est ce qui nous distingue des animaux »,  estime l’historienne et politologue Isabelle Veyrat-Masson qui, outre ses recherches, a découvert de l’intérieur l’univers pour le moins baroque de la télé en tant qu’invitée de l'émission « Média le Magazine », sur France 5. « La télé aujourd’hui peut rendre fou. Et orgueilleux. Elle permet à celles et ceux qui y travaillent de s’adresser à des millions de témoins. L’argent qui y circule vous isole du réel, de la vraie vie. Assez logique lorsque vous gagnez en une journée des sommes parfois indécentes. Cet argent gagné peut, chez les gens de télé, développer leur orgueil : si je vaux cette somme, c’est que je suis meilleur que les autres en quelque sorte. »

 

La télé, territoire éminemment propice pour les orgueilleux ? Il n’en a pas toujours été ainsi, comme le rappelle Isabelle Veyrat-Masson : « Au tout début, dans les années 1950, il fallait manquer d’orgueil pour y travailler puisque personne ne regardait ce média. C’était avant tout un divertissement et, en France, les saltimbanques ne jouissaient pas d’un statut social très enviable. Ce n’est que progressivement que la télé a acquis ses lettres de noblesse en adoptant la célèbre formule de la BBC : informer, cultiver, distraire. Au fil du temps, l’orgueil s’est donc installé au cœur d’un média qui se voit de plus en plus puissant.»

 

L'orgueil à la télévision.

 

L’un des premiers vrais orgueilleux de la télé française est le mythique Léon Zitrone (1914-1995). Présentateur du journal télévisé dès 1958 et pendant plus de vingt ans, animateur-saltimbanque d’« Intervilles », commentateur tout terrain (du Tour de France aux défilés du 14-Juillet), le personnage, cultivé et orgueilleux, valait le détour « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel est qu’on parle de moi », résumait  Zitrone, qui n’était pas dupe : « La popularité, c’est d'éternuer à l’écran et de recevoir le lendemain des centaines de cartes postales avec écrit : 'A vos souhaits !' »  

 

Devenu média de masse, la télé est un lieu idéal pour que l’orgueil s’y installe à son aise. « Chez les gens de télé, l’orgueil tient aussi son fondement à l’audience : je représente tant de gens, mon émission fait tant d’audience, estime François Jost. On retrouve même ce sentiment chez des candidats de télé-réalité, oubliés du jour au lendemain, et qui s'affirment face caméra », souligne encore François Jost. « Derrière lorgueil à la télé, il y a la peur de mourir ! », affirme Raphaël Enthoven, qui poursuit : « Passer à la télé, cest se soucier de ce quon en dit, de ce quon y montre. Cest endosser une identité, comme le garçon de café de Sartre. Passer à la télé, cest faire partie des élus. »

 

L’avis des philosophes et chercheurs rejoint-il la réalité ? Qu’en pensent celles et ceux qui font la télé ? « Oui, la télé est le palais des orgueilleux !  Sans orgueil, on ne peux pas y réussir. Car comment vivre sans lumières ? Mais les gens de télé ont souvent lorgueil blessé car cest un univers dhumiliation permanent », affirme Léa Salamé qui, après avoir brillé sur i-Télé, va rejoindre à la rentrée Laurent Ruquier sur France 2 dans l’émission hebdomadaire « On n’est pas couché ». Lorsque Thierry Ardisson qualifie son émission « Tout le monde en parle » (diffusée de 1998 à 2006) de « miracle », on nage dans l’orgueil. Lorsque Patrick Poivre d’Arvor présente durant trois décennies le JT de 20 heures sur une grande chaîne française (Antenne 2 de 1975 à 1983 puis TF1 entre 1987 et 2008), l’orgueil est évidemment présent. Lorsque Frédéric Taddeï affirme : « Il est important de ne pas être moins bien payé que les autres », il a le mérite de ne pas cacher son orgueil qui est aussi, on l’a vu, un carburant efficace pour faire carrière en télé. 

 

« A certains moments de ma vie professionnelle, l’orgueil a été un moteur, un excellent accélérateur de carrière », avoue Caroline Roux, ancienne d’Europe 1 et de Canal+, présentatrice depuis deux ans de l’émission hebdomadaire « C Politique », le dimanche sur France 5. « Lorsque j’ai décidé de ne plus être chroniqueuse pour tenter de présenter une émission, il fallait de l’orgueil, avoir une assez haute opinion de soi. Mais dans l’exercice de mon métier, je tente d’éviter le péché d’orgueil. Face à mon invité, je suis à l’écoute ». Habitué à travailler pour la télévision, l’écrivain et scénariste Dan Frank insiste sur cet aspect : « A la télé, ce qui est insupportable, ce sont ces présentateurs qui se servent de l’invité  pour se mettre en valeur. C’est le comble de l’orgueil ! »

 

Au-delà de celles et ceux qui font la télé, des personnages de fictions, héros de séries orgueilleux, ont envahi nos écrans. Médecins, politiciens (Frank Underwood alias Kevin Spacey dans « House of Cards »), publicitaires (la plupart des personnages de « Mad Men ») ou simple prof devenu dealer (Bryan Cranston interprétant Walter White dans « Breaking Bad »), les orgueilleux règnent en maîtres dans la fiction télé. Il y a quelques semaines, Bernard Pivot a twitté le message suivant : « L’orgueil de Dieu n’est pas le plus considérable. Il est surpassé par celui des hommes politiques. » L’ancien présentateur d’émissions culturelles de qualité devenu président de l’Académie Goncourt aurait pu ajouter : « Et par celui des gens de télé. »

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/07/15/les-sept-peches-capitaux-de-la-tele-l-orgueil_4457256_3246.html

 


Juillet 2014.

La réinitialisation d'un téléphone Android n'efface pas toutes les photos

Des centaines de selfies et de photos, certaines très personnelles, d'hommes et de femmes ont été retrouvés sur une échantillon de smartphones Android, alors que leurs propriétaires étaient persuadés les avoir supprimés.

Une étude de l'entreprise de sécurité informatique Avast, reprise par le Guardian, montre que la fonction de réinitialisation des paramètres des téléphones Android n'efface pas totalement les données du téléphone, qui peuvent ensuite être récupérées.

Avast déclare avoir récupéré 20 téléphones sur eBay et utilisé un logiciel pour récupérer les données. L'entreprise de sécurité a ainsi mis la main sur 40 000 photos (dont 1 500 photos de famille et d'enfants, 750 de femmes plus ou moins vêtues, 250 de penis), plus d'un millier de recherches Google, 750 emails et SMS, 250 contacts, l'identité de quatre des précédents propriétaires...

Comme l'explique Ars Technica, il existe une différence entre supprimer et effacer. « Un effacement sécurisé signifie utiliser au moins une (et parfois plusieurs) méthode pour supprimer ou embrouiller les données au-delà d'une possible récupération partielle. Parfois cela veut dire écrire par-dessus les données plusieurs fois ; parfois cela veut dire chiffrer les données et ensuite supprimer la clé de chiffrement. D'une façon ou une autre, ''l'effacement sécurisé'' est une forme plus permanente de suppression plutôt que de juste supprimer l'index ou la référence à un fichier. »

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/07/11/la-reinitialisation-d-un-telephone-android-n-efface-pas-toutes-les-photos_4455450_4408996.html


Juillet 2014.

Une société de données est-elle une société statistique ?

Les ordinateurs, les algorithmes et les bases de données pourraient-ils nous aider à penser différemment notre société ?

Lev Manovich (@manovich) est un chercheur russe émigré aux Etats-Unis. Depuis la fin des années 90, et grâce à plusieurs livres dont le classique Le Langage des nouveaux médias, il s’est imposé comme l’un des penseurs les plus importants du numérique. Interrogé longuement par Claire Richard pour Place de la toile, il répond à cette question de manière convaincante.

Depuis le 19e siècle et jusqu’à récemment, explique Manovich, on se représentait notre société via les statistiques. Or les statistiques s’intéressent à la moyenne. Quand dans les années 1830, Adolphe Quételet mesure la taille des soldats de l’armée française, ce qui l’intéresse, c’est l’homme moyen. Et notre société moderne, en accord avec les outils de description que sont les statistiques, s’est constituée autour de ce paradigme de la normalité… Tout ça, depuis Foucault, on le sait bien.

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Image : Selfiecity, une enquête sur le Selfie à travers le monde, un des projets de recherche de Lev Manovich, directeur du laboratoire Software Studies.

Mais depuis les années 1960 et les progrès de l’informatique, sont apparues les bases de données. Puis aujourd’hui, la possibilité offerte par internet de remplir ces bases d’un nombre incalculable de données, toujours plus fines. Quand on veut étudier une population, ce ne sont plus quelques milliers de chiffres que l’on peut manier, mais des millions, voire des milliards. Et, selon, Manovich, cela change tout. Avant, quand l’informatique était inexistante ou encore rudimentaire, on ne pouvait classer la population qu’en quelques catégories : homme/femme, normal/anormal, en bonne santé/malade, français/étranger, etc. Aujourd’hui, si vous vous intéressez à la population d’une grande ville, vous pouvez jouer un nombre incalculable de variables. Vous pouvez donc créer des catégories qui obéissent à des critères infinis, et nouveaux. Pourquoi est-ce important ? Pour Manovich, avoir la possibilité de regrouper et de diviser selon un nombre presque infini de critères fragilise les représentations classiques les populations. Que valent encore les vieilles catégories de classe, de genre ou d’ethnie quand on peut avoir une représentation beaucoup plus précise, beaucoup plus granulaire des populations qui habitent une ville ? Car désormais, ce qu’on peut travailler ce sont d’autres données : les goûts, les déplacements, les pratiques culturelles, les temporalités, et l’on peut croiser tout ça dans tous les sens.

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/07/11/une-societe-de-donnees-est-elle-une-societe-statistique/


Juillet 2014.

CASSE-COU – Quand des drones traversent et filment des feux d’artifice

La fête nationale américaine a été, comme chaque année, l'occasion de nombreux feux d'artifice dans la plupart des villes aux Etats-Unis. Pour ce 4 juillet 2014, quelques drones se sont invités aux célébrations, dans le but de filmer au plus près les explosions des belles bleues ou des belles rouges.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/07/06/casse-cou-quand-des-drones-traversent-et-filment-des-feux-dartifice/


Juillet 2014.

Moroder rôde encore

Machine à hits de l'ère disco, défricheur de l'électro, faiseur de bandes originales pour Hollywood… La longue carrière du producteur et compositeur Giorgio Moroder aurait pu s'achever en retraite dorée. Mais les Daft Punk, qui l'idolâtrent, ont rendu ce démiurge à la lumière. A 74 ans, l'Italien a choisi de devenir… DJ.

Après avoir fourni des générations de DJ's, Giorgio Moroder se met à son tour aux platines. L'Italien n'a pas à chercher loin les disques qui feront danser ceux qui, comme les festivaliers de Musilac, à Aix-les-Bains, le 13 juillet, assisteront à ses sets de disc-jockey débutant de 74 ans. En plus d'un demi-siècle d'activités, ce réalisateur artistique, compositeur et musicien a signé suffisamment de tubes pour faire office de juke-box humain. Sous son nom ou comme coauteur de hits pour Donna Summer, Blondie, David Bowie, Freddie Mercury, Sparks ou Janet Jackson, ce producteur, également auteur de musiques de films – Midnight Express, Flashdance, Scarface, Top Gun… – a fait tournoyer les boules à facettes de la planète au rythme de son groove synthétique.

On avait pourtant fini par perdre la trace du ponte disco. Jusqu'à ce qu'une paire de robots français le sorte de sa retraite platinée. « Daft Punk m'a redonné une crédibilité », reconnaît, au téléphone, dans un anglais à l'accent italo-germanique, ce natif d'Ortisein, village du Trentin-Haut-Adige, proche de la frontière autrichienne. Parmi les morceaux de bravoure de Random Access Memories, l'album au triomphe mondial publié en mai 2013 par le duo masqué, figure en effet Giorgio by Moroder, conçu avec celui que ces as de la dance-music contemporaine voient comme une de leurs idoles.

HYMNE ÉPIQUE À LA LIBERTÉ MUSICALE

« En 2012, ils m'ont invité dans un studio d'enregistrement parisien et m'ont demandé de raconter ma vie », se souvient Moroder, né Giovanni Giorgio Hansjörg, en 1940. « Ils ont monté ces trois heures d'interview en un morceau de dix minutes, sur lequel je ne suis pas intervenu musicalement. J'ai rarement rencontré de tels perfectionnistes. » « Nous sommes fascinés par l'éclectisme de son parcours, nous expliquaient Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo à la sortie de leur album. Des montagnes du Tyrol aux lounges d'hôtel où il faisait les premières parties de Johnny, dans les années 1960, de l'invention du disco robotique de Donna Summer aux thèmes entêtants de Midnight Express ou Flashdance… »

Avec cette autobiographie transformée en hymne épique à la liberté musicale, Random Access Memories a remis sous les projecteurs les beats funky et pailletés des années 1970 et 1980. Et redonné un coup de fouet à une carrière assoupie. « Quand on a su que j'avais enregistré avec Daft Punk, le téléphone a recommencé à sonner. Sociétés de management, maisons de disques, tourneurs, artistes… C'est comme ça que j'ai reçu ces premières propositions de DJ sets. En particulier pour un show à New York, la Red Bull Music Academy [prestigieuse conférence pour aspirants musiciens, ndlr], qui a si bien fonctionné que les offres se sont multipliées. »

MUSICIEN PROFESSIONNEL DÈS L'ÂGE DE 19 ANS

Si cette activité est nouvelle pour lui, elle n'est pas contre nature quand on connaît le rôle joué par Moroder dans l'évolution de la club culture. Dans son entretien avec les Daft Punk, l'apprenti DJ a expliqué aux deux musiciens comment il en est arrivé là, lui le petit Italien élevé au son de la pop anglo-saxonne plus qu'à celui de la chanson transalpine. Musicien professionnel dès l'âge de 19 ans, il se lance à la fois dans une carrière de chanteur et d'ingénieur du son.

 


Juin 2014.

Retrouver les clients de Bygmalion en quelques clics !

 

 

Capture d’écran 2014-06-29 à 10.48.21Je profite de l’occasion qui nous est offerte à Pas Sage en Seine de croiser quelques journalistes pour vous exposer une méthode très simple pour identifier et recenser des clients de Bygmalion, un sujet qui occupe pas mal la profession en ce moment. C’est très simple et redoutablement efficace… mode d’emploi.

 

Bygmalion et ses filiales Event et Cie et Ideepole sont principalement des agences de communication. En ce sens, elles assurent le suivi d’audience de leurs clients en utilisant un outil que nous connaissons tous, Google Analytics.

 

Un compte Google Analytics est lié à un compte Gmail, lui même lié à une identité qui peut être une personne physique ou morale (un mail générique dédié à une utilisation particulière dans une entreprise).

 

Le concept de Google Analytics est de placer dans le code source d’une page HTML un « tracker », c’est à dire un bout de code qui a le bon goût de contenir un identifiant. Cet identifiant apparait en clair dans le script à placer sur les pages à suivre sous forme :

 

UA-xxxxxxxx-xx

 

Si je regarde le code source de la page d’accueil d’un site de Bygmalion, comme http://franckriester.fr/dont nous avons déjà parlé, je vais trouver cet identifiant dans le code :

 

var _gaq = _gaq || [];
 _gaq.push(['_setAccount', 'UA-2445593-66']);
 _gaq.push(['_trackPageview']);

 

Et c’est en partant de cet identifiant :

 

UA-2445593-66

 

…que nous allons pouvoir retrouver d’autres réalisations de l’agence. Pour cela, nous allons tout simplement nous rendre sur un outil en ligne, Spyonweb pour trouver les autres sites.

 

le -66 de la fin de l’identifiant nous renseigne déjà sur quelque chose d’intéressant : 66 codes de tracking ont été générés à partir de ce compte Google Analytics…

 

Supprimons le -66 et entrons juste l’identifiant UA-2445593 dans Spyonweb

 

Capture d’écran 2014-06-29 à 10.20.47

 

Notre identifiant Analytics, trouvé sur le site du député Riester, nous permet de retrouver d’autres sites :

 

Bygmalion.net et .fr, la filiale Doxeo, le site de Jean François Copé, de Laurence Parisot, le site de Mathieu Darnaud … mais aussi notre fameux site Député-UMP à plus de 600 000 euros sur la seule année 2010, le site des Jeunes Actifs de l’UMP ou encore le très cynique… ladepensepublique.fr. Quand ces sites sont encore en ligne, on remarque que la page « crédit » a souvent disparue, mais comme nous venons de le démontrer, un seul tracker Google Analytics, lié à un compte Gmail, suffit parfaitement à nous renseigner.

 

En utilisant un autre outil, SameID, on retrouve même 61 sites web avec cet identifiant… et attention message subliminal, on retrouve par exemple http://www.aucoeurdelevallois.fr/.

 

Voici la liste de 61 sites web réalisés ou suivis par Bygmalion au format PDF :  (PS : les premières lettres des domaines sont supprimées car le service SameID est payant, mais on retrouve très facilement ces sites en les recherchant dans un moteur de recherche). Est-il possible de retrouver des perles dans cette liste ? Oui… probablement.

 

La suite ? Ici : http://reflets.info/retrouver-des-clients-de-bygmalion-en-quelques-clics/

 


Juin 2014.

Ma vie disséquée à travers mes données personnelles

Plusieurs centaines de fois par jour, nous générons des données qui disent où nous allons, ce que nous faisons, avec qui nous mangeons et ce que nous avons pris comme dessert.

La NSA. Google. Les opérateurs téléphoniques. Nos banques. La DGSE. Les cartes de fidélité. Le Pass Navigo. La vidéosurveillance. Du lever au coucher, on sait depuis quelques années que nos vies se copient en temps presque réel dans des bases de données, parfois sans notre véritable consentement. L’anonyme dans la foule est de moins en moins flou.

A quoi ressemble une vie contemporaine, et donc numérisée ? Dessine-t-elle un portrait fidèle de ce que je suis ? Est-ce même encore possible, en 2014, de le savoir ?

Vendredi matin, mon réveil sonne. Mon premier réflexe : allumer mon iPhone. Son réflexe ? Se géolocaliser. Il répète l’opération plusieurs fois dans la journée, si l’option n’a pas été désactivée, afin d’« améliorer ses performances et proposer des informations utiles en fonction des lieux où vous êtes ».

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/06/10/a-la-recherche-de-mes-donnees-personnelles_4424653_4408996.html


Juin 2014.

Un prof de français tourne un clip de rap dans son lycée


Mai 2014.

Bac 2014 : dix conseils scientifiques pour bien réviser

Le Monde.fr | 16.05.2014 à 13h17 • Mis à jour le 20.05.2014 à 11h32 | Par Laura Buratti

À un mois du coup d'envoi du baccalauréat 2014, place aux conseils avisés. Pour gagner en efficacité durant la période des révisions, les scientifiques peuvent vous aider. De bon sens ou plus inattendus, les conseils qui suivent vous aideront à diminuer votre stress, booster votre mémoire et ainsi maximiser vos chances pour le jour J.

1) Ne pas commencer dès le réveil

Inutile – et décourageant – de rester rivé à votre bureau du lever au coucher du soleil, mieux vaut miser sur les périodes où vous serez le plus efficace. Les capacités de concentration varient au cours de la journée, de nombreux travaux l'ont montré, comme ceux de François Testu, spécialiste des rythmes de l'enfant du laboratoire de psychologie expérimentale de Tours. L'attention est minimale au réveil, elle croît ensuite tout au long de la matinée, chute après le déjeuner et augmente à nouveau dans l'après-midi.

Le « coup de pompe » d'après déjeuner, ou « effet post-prandial » pour les spécialistes, n'est pas dû à la digestion, comme on le croit souvent, mais bien aux variations naturelles de la vigilance au cours de la journée. Inutile donc de sauter le repas de midi ou de ne manger que de la salade, vous subiriez tout de même cette baisse d'attention, doublée d'un manque d'énergie. Et pourquoi pas en profiter pour vous accorder une petite sieste, histoire de recharger les batteries ? 

2) Dormir plus longtemps

La plupart des études s'accordent pour recommander aux adolescents de dormir entre neuf et dix heures par nuit. Or ils sont souvent loin du compte. En moyenne, les 15-30 ans dorment sept heures et vingt-six minutes par nuit, selon le dernier baromètre santé de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Près d'un quart des jeunes de 15-30 ans seraient en dette de sommeil (23,2 %), tandis que 17 % avouent être insatisfaits de leur nuit. La faute à un coucher trop tardif, 23 h 27 en moyenne, précise l'étude. Dommage, car c'est pendant la nuit que se consolident les apprentissages de la journée.

3) Couper la musique

Ecouter de la musique en révisant serait plutôt mauvais pour la concentration, selon une récente étude d'un chercheur gallois. Pour réaliser une tâche de mémorisation, les cobayes testés réussissaient mieux en silence qu'avec n'importe quel type de musique de fond, que ce soit un style musical qu'ils apprécient ou non.

Cependant, la même étude rappelle que la musique est excellente pour lutter contre le stress et l'anxiété et qu'elle contribue au bien-être général. A condition d'en profiter en dehors des moments de révision.

4) Changer de lit

Les adolescents dorment plus et mieux dans un grand lit que dans leur « lit d'enfant ». C'est la conclusion d'une étude menée par le Pr Damien Léger et le Dr François Duforez, du Centre du sommeil et de la vigilance de l'Hôtel-Dieu à Paris. En remplaçant, à domicile, les lits de neuf adolescents par des lits de 100 x 200 cm, ils leur ont permis de dormir trente et une minutes de plus par nuit, avec des phases de sommeil paradoxal allongées de huit minutes en moyenne. Or c'est justement pendant ces phases que se consolident la mémoire et les apprentissages. 

5) Manger du soja plutôt que du poisson

L'alimentation est l'un de vos meilleurs leviers pour prendre soin de son corps et de votre esprit, particulièrement sollicités pendant les révisions. Certains aliments sont de bons alliés, comme le soja, dont les bienfaits sont connus depuis les années 2000. Le soja est notamment très riche en isoflavones, qui améliorent directement la mémoire, comme l'a montré une équipe anglaise dans une étude parue en 2001.

Les isoflavones seraient en tous cas plus efficaces que le phosphore, dont les bénéfices sur la mémoire n'ont jamais été prouvés. Et le poisson, réputé en être riche, n'en contient en fait pas plus que la viande, les œufs ou le fromage.

6) Eteindre votre portable le soir

Si vous utilisez votre smartphone après 21 heures, vous dormirez moins bien, serez plus fatigués le matin et moins motivés au travail dans la journée. C'est la conclusion d'une étude de l'Université de Floride. L'ordinateur, la télévision ou la tablette n'auraient pas ces effets délétères. En cause : la lumière bleue. Diffusée de façon intense par les écrans des téléphones, elle inhibe la production de mélatonine, l'hormone du sommeil. Sans elle, l'endormissement est plus long, le sommeil de moins bonne qualité et moins réparateur.

7) Pédaler en travaillant

Le sport a des effets bénéfiques sur la mémoire, confirme une étude allemande publiée en mai 2010 dans le magazine scientifique Plos One. Des cobayes à qui l'on demande d'apprendre du vocabulaire retiennent mieux les mots s'ils font du vélo d'appartement en même temps. Dans la pratique, pas toujours évident de relire ses fiches en faisant du vélo. Mais vous pouvez toujours entrecouper vos révisions de petites séances de sport, tant pour stimuler vos neurones que pour combattre le stress.

8) Caresser son chat

Lorsque l'on interagit avec son animal de compagnie, en le caressant par exemple, notre corps se met à produire de l'ocytocine, « l'hormone du bonheur ». C'est ce qu'a découvert un médecin et professeur de physiologie de l'Université suédoise des sciences de l'agriculture. L'ocytocine est surtout connue pour son rôle dans le déclenchement de l'accouchement et pour l'allaitement. Ce que l'on sait moins, c'est qu'elle stimule et améliore les relations sociales, la confiance envers les autres et les fonctions cardiovasculaires, met de bonne humeur, réduit le taux de cortisol (l'hormone du stress), la tension et l'anxiété.

De plus, certains psychologues recommandent le ronronnement des félins pour ses vertus déstressantes. N'hésitez donc pas à réviser avec votre chat sur les genoux, à défaut de pouvoir l'emmener avec vous durant les épreuves.

9) Bâiller pour ventiler

Le psychologue Andrew Gallup, de l'Université d'Etat de New York, suggère dans une étude parue en mai que le bâillement servirait à refroidir le cerveau, en faisant entrer rapidement une grande quantité d'air frais. Il a en effet remarqué que les volontaires bâillaient plus volontiers lorsque la température extérieure était élevée. Or, plus il fait chaud, plus le cerveau a besoin de se refroidir. Bâiller ne peut donc qu'être bénéfique à l'approche des beaux jours et en cette période d'intense activité intellectuelle. Et si l'on vous le reproche, dites que c'est pour éviter la surchauffe.

10) Mâcher du chewing-gum

Mâcher du chewing-gum cinq minutes avant un examen améliorerait les performances, surtout lors des exercices de mémorisation, et ce, durant les quinze à vingt minutes qui suivent. C'est ce qu'a montré une équipe américaine de l'Université de St. Lawrence, dans une étude publiée en 2011. La mastication augmenterait l'afflux de sang au cerveau et particulièrement dans l'hippocampe, siège de la mémoire. A savoir : pendant l'épreuve proprement dite, la rumination deviendrait contre-productive, puisque mâcher et penser en même temps oblige l'organisme à diviser les ressources. Sans compter que l'on vous demandera certainement de jeter votre chewing-gum, une fois dans la salle d'examens.

 


Mai 2014.

5/18/14 Wright to Newcastle, WY Supercell Time-Lapse


Mai 2014.

Première condamnation pour utilisation d'un drone sans autorisation

Le Monde.fr | 20.05.2014 à 17h57 • Mis à jour le 20.05.2014 à 18h34

 Il était le premier en France a être poursuivi pour avoir utilisé un drone sans autorisation. Mardi 20 mai, un lycéen de 18 ans a été condamné à 400 euros d'amende pour « mise en danger de la vie d'autrui » et « non-respect de la réglementation aérienne ». Le jeune homme avait utilisé ce gadget équipé d'une caméra pour survoler la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle), afin de réaliser un clip posté sur des réseaux sociaux.

Le lycéen avait accepté le principe d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, dite procédure de « plaider-coupable ». La peine, proposée par le parquet et validée par un juge, se décompose en 100 euros d'amende pour non-respect de la réglementation et 300 euros pour mise en danger de la vie d'autrui.

SUCCÈS SUR LES PLATES-FORMES VIDÉO

Le vidéaste avait fait des prises de vues aériennes de Nancy à la fin de janvier, notamment de la place Stanislas et des monuments les plus célèbres de la ville lorraine. Ses images montraient le drone frôlant monuments, façades et clochers, au-dessus de groupes de personnes. Son clip, posté sur différentes plates-formes de partage de vidéos, a été vu plusieurs dizaines de milliers de fois par les internautes. Mais son succès a alerté les autorités, dont la direction de l'aviation civile, qui a rappelé à l'auteur de la vidéo les règles relatives aux drones civils.

Lire notre éclairage : Un drone dans mon jardin

Les utilisateurs de drone doivent en effet passer une formation similaire à celle des pilotes d'ULM (ultraléger motorisé) et obtenir une autorisation particulière lorsqu'ils souhaitent faire voler un drone au-dessus d'un espace urbain.

« J'ai l'impression d'avoir été traité comme un méchant délinquant. Cette affaire m'a parfois dépassé au niveau médiatique, mais je suis resté humble, grâce à ma famille », a indiqué le jeune homme, qui passe son baccalauréat le mois prochain.

L'annonce de poursuites pénales avait enflammé les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, où une page de soutien a recueilli plus de douze mille adhésions. L'affaire était par ailleurs devenue un enjeu de la campagne des municipales : le maire UDI de l'époque, André Rossinot, avait proposé au jeune homme de collaborer avec ses équipes dans le cadre d'un projet « Ville numérique French Tech ».

 http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/05/20/premiere-condamnation-pour-utilisation-d-un-drone-sans-autorisation_4422439_3224.html


Mai 2014.

L'humour médecin LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 13.05.2014 Par Pascale Santi

http://www.lemonde.fr/vous/article/2014/05/13/l-humour-medecin_4415458_3238.html

« Rire est le propre de l'homme », disait Rabelais. Mais pas seulement. Rire c’est bon pour la santé. L’humour contribue à nouer des liens, génère de fortes émotions, apaise des tensions, et ce n’est pas tout. Il constitue un rempart contre les traumatismes. Marie Anaut, psychologue clinicienne, professeur à l’université Lyon-II, thérapeute familiale, explore dans cet ouvrage les différentes facettes de l’humour avec de nombreux exemples, dressant le parcours du rire au cours du temps. L’humour est un système de protection qui correspond, selon elle, à l’art de savoir dégager les aspects plaisants, cocasses et insolites des situations de la vie courante, mais aussi des vicissitudes de l’existence.

Dans des situations extrêmes, il rend capable de tolérer l’intolérable, aide la personne blessée à construire sa route vers la résilience, ce processus que Boris Cyrulnik a fait connaître et par lequel les individus se reconstituent malgré l’adversité.

 

Le rire et l’humour renvoient aux contours de l’enfance. Dans une approche psychanalytique, l’humour peut être envisagé comme libérateur et exaltant ; Sigmund Freud l’évoque comme un mécanisme de défense parmi les plus élevés, révélant la capacité humaine à transformer la souffrance en plaisir. Jacques Lacan concevait même l’accès au rire comme un critère de santé mentale.

 

REMPART CONTRE LE STRESS

 

De l’humour découle parfois le rire, mais pas toujours. Bon pour l’organisme, il est aujourd’hui démontré que le rire constitue un antidote contre le stress. Il agit sur trois axes, explique le neurologue Henri Rubinstein, qui a décortiqué les mécanismes physiologiques du rire : musculaire, respiratoire – il provoque une respiration proche de celle du yoga – et neurologique. Il augmente la sécrétion d’endorphines et favorise la production de neuromédiateurs, comme la sérotonine et la dopamine, substances favorables à la santé.

 

Dans les hôpitaux où interviennent des associations comme Le Rire médecin, il a été montré que les doses d’antalgiques diminuaient. Certains mettent en avant ses vertus curatives, dont la stimulation des défenses immunitaires. L’auteure décrit aussi le parcours du journaliste américain Norman Cousins, qui raconte comment il a pu combattre la spondylarthrite ankylosante grâce aux effets thérapeutiques du rire, notamment par le visionnage intensif de films comiques (ceux des Marx Brothers notamment).

 

Garant de la sociabilité, le rire serait donc un rempart contre le stress. Marie Anaut reste toutefois prudente : il existe peu d’études scientifiques prouvant les effets salutaires du rire et du sens de l’humour.  Cependant, l’humour représente un vecteur de cohésion entre les hommes, voire une façon de résister à l’adversité et aux épreuves. « Politesse du désespoir », selon Vian, pied de nez à notre condition de mortels, le rire fustige la bêtise autant que les angoisses.

 

L’Humour, entre le rire et les larmes. Traumatismes et résilience, de Marie Anaut, préface de Boris Cyrulnik (Odile Jacob, 198 p.)

 

 


Mai 2014.

La fausse prof qui enseignait sans décevoir

Elle a usurpé l'identité d'une avocate bordelaise et dispensé des cours de droit, d'économie. Elle a été condamnée à 900 euros d'amende.

Une femme de 42 ans a été condamnée mardi 6 mai à Bordeaux à 900 euros d'amende pour avoir piraté les diplômes d'une avocate bordelaise et dispensé, pendant près de deux ans, des cours de droit, d'économie, sans que personne n'ait à se plaindre de son travail.

Outre 90 jours amende à 10 euros, cette mère de deux enfants a été condamnée par le tribunal correctionnel de Bordeaux à verser 2.000 euros pour préjudice moral à l'avocate dont l'identité informatique a été "écrasée", et 1 euros symbolique de dommages et intérêts à un lycée professionnel de Biganos (Gironde), qui avait porté plainte.

"J'ai toujours voulu extrêmement bien faire mon travail"

Six mois de prison ferme et cinq ans d'interdiction d'enseigner avaient été requis contre la prévenue, jugée pour modification frauduleuse de données et usurpation de titre, diplôme ou qualité.

Profitant en 2010 d'une erreur, informatique ou humaine, lors de son inscription en auditrice libre en fac de droit, la prévenue, titulaire en tout et pour tout d'un bac professionnel, s'était retrouvée dans le profil universitaire d'une avocate.

Elle avait alors utilisé les diplômes de cette dernière --notamment Maîtrise en droit pénal, DESS en droit des relations du travail, DEUG d'économie-- pour décrocher des heures de vacations en 2011 et 2012, dans un Centre de formation d'apprentis, un lycée professionnel et une école privée.

"J'ai beaucoup travaillé, suivi des cours (de droit), j'ai toujours voulu extrêmement bien faire mon travail" de prof, a plaidé la femme à l'audience, motivant son attitude par une période où elle "perdait pied" et avait "besoin de travail".

La supercherie avait été découverte lors d'une vérification informatique à l'université.

Une "entrée en trichant dans le métier d'enseignant"

"Ce n'est pas la qualité de l'enseignement donné à ses élèves" qui est jugée, a posé le procureur Yves Squercioni, dénonçant une "entrée en trichant dans le métier d'enseignant", par une femme qui certes a suivi des cours mais "n'est jamais allée au bout de la logique qui veut que (ses) connaissances soient jugées par une note".

"Il existe des gens qui sont incapables d'affronter des examens", a plaidé l'avocat, Me Arnaud Dupin, qui a estimé que sa cliente, qui reconnaît l'infraction, n'a fait "que profiter d'une aubaine". Et au final, "elle a fait plus de satisfaits que d'insatisfaits, les quelques années où elle a pratiqué" comme prof.

De fait, au lycée de Biganos, les résultats de sa vingtaine d'étudiants en 2012 furent identiques à l'année précédente avec un autre enseignant, agrégé celui-là : un seul échec au BTS de droit bancaire. Echec "nullement imputable" aux cours de la fausse enseignante, a assuré mardi le proviseur Laurent Brugnet, pour qui "aucun élève n'avait rien remarqué".

http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140506.OBS6292/la-fausse-prof-qui-enseignait-sans-decevoir.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obnetwork

 

 


Mai 2014.

Jeu d'influences... Profession « Spin doctor », conseiller de crise très spécial

Bien que des séries telles que « House of Cards » ou « Scandal » les aient mis en lumière, dans la réalité, les conseillers en communication ou spin doctors cultivent volontiers la discrétion et le secret. Au risque d’alimenter tous les fantasmes en matière de manipulation des médias et de l’opinion.

Serait-ce pour redorer une image écornée parfois par les journalistes, avec lesquels ils entretiennent une relation ambiguë et conflictuelle, que certains des plus importants « agents d’influence » ont accepté de s’entrouvrir à Luc Hermann ? Si la question ne manque pas de se poser en regardant Jeu d’influences, on aurait mauvaise grâce cependant à déconseiller ce documentaire en deux parties, produit par Premières Lignes avec France Télévisions et LCP.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/05/06/jeu-d-influences_4410833_3246.html

Et voici le lien vers le jeu en question, si le coeur vous en dit !

http://jeu-d-influences.france5.fr/


Mai 2014.

[VIDÉO] Les derniers plans des derniers films de cinéastes célèbres

Du «So long, bastard!» de Ford au «Fuck» de Kubrick, retour en une supercut sur l'ultime image laissée par un réalisateur à son public.

http://www.slate.fr/culture/86083/video-derniers-plans-films


Mai 2014.

VIDEO : les plus belles images astronomiques d’avril


Avril 2014.

Le plus beau métier du monde

De Titeuf à Ducobu, en passant par le Petit Spirou, Kid Paddle ou encore l'élève Chaprot (créé par Marcel Gotlib dans les années 1960), les relations entre enseignants et écoliers ont toujours abondamment alimenté la bande dessinée. Partant du constat que le point de vue des « chères petites têtes blondes » y est systématiquement adopté, on ne peut que se réjouir de voir enfin un prof – un vrai – apporter sa contribution à l'exercice. Agrégé et docteur en histoire, Fabrice Erre enseigne l'histoire-géographie dans un lycée des environs de Montpellier.

Bédéiste à ses heures doté d'un style élastique rappelant fortement celui de l'Italien Jacovitti, il s'est amusé à raconter  une année de cours, au contact d'élèves qui, comme il l'explique dans sa préface, ne sont pas tous « des ados boutonneux à appareils dentaires, affublés de noms composés stupides » n'ayant d'autre obsession que de pianoter sur leur portable en classe. Non, bien sûr que non : ses lycéens à lui regardent « des vidéos trop LOL sur la deuxième guerre mondiale sur YouTube », copient Wikipédia mot à mot pour rédiger leurs devoirs à la maison et font commencer le Moyen Age en 1973, année du choc pétrolier (et année de naissance de l'auteur). Pas en reste, Erre s'est croqué sous les traits d'un prof en fin de carrière ne comprenant rien à la génération zapping. Non dénuées d'une certaine tendresse envers leurs proies, ses saynètes feront rire à gorge déployée tous ceux qui ne se destinent pas au beau métier d'enseignant.

http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2014/04/25/le-plus-beau-metier-du-monde_4406396_1616923.html

Et voici le lien de l'éditeur !

http://www.dargaud.com/annee-au-lycee/album-6630/annee-au-lycee/

 


Avril 2014.

Cédric Villani : "la bosse des maths n'a aucun sens"


Avril 2014.

Notre cerveau est mythomane.

Au guichet d'une gare, des individus font la queue pour qu'on leur remette un formulaire. Chacun leur tour, ils le remplissent. Mais lorsque l'employée se penche pour le ranger... elle est remplacée immédiatement par une autre personne, qui se relève et continue la conversation comme si de rien n'était. Pour environ 75 % d'entre nous, notre cerveau ne s'aperçoit pas du changement d'interlocuteur ! Est-ce à dire qu'il serait un peu simple... d'esprit ?

Bien au contraire. "Il passe le plus clair de son temps à se mentir à lui-même en balayant le champ de tous les possibles. Une fois le répertoire élaboré, il prend la décision qui lui paraît la plus juste", explique le neurobiologiste à l'Institut Pasteur, Pierre-Marie Lledo. Et parfois, il se trompe, comme le montre cette expérience réalisée par le chercheur Daniel Simons, de la Washington University. Le cerveau serait donc une "machine à simulation", bonne à faire des paris et des probabilités ? Lorsqu'on effectue une action, le cerveau a, en effet, déjà pris la décision une ou deux secondes auparavant. Le chercheur américain Benjamin Libet a ainsi montré que, lorsqu'une personne saisit une tasse, un signal apparaît 300 millisecondes avant qu'elle puisse dire : "J'ai soif, je prends une tasse."

Et maintenant... à vous de jouer !

http://www.lepoint.fr/science/video-notre-cerveau-est-mythomane-22-02-2014-1794775_25.php

Saurez-vous compter le nombre de balles échangées par les personnes en blanc ?

Observez bien cette scène. Rien ne vous dérange ?


Avril 2014.

L'éclipse lunaire vue... de la Lune

La NASA a mis en ligne une vidéo réalisée par un artiste 3D montrant à quoi ressemble l'éclipse lunaire qui a eu lieu dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 avril depuis la Lune.

Depuis le sol désertique et gris de la surface lunaire, la Terre passe devant le Soleil, provoquant une obscurité totale, jusqu'à ce que le rayonnement solaire finisse par colorer le sol de cette fameuse teinte rousse.

http://www.lemonde.fr/sciences/video/2014/04/16/l-eclipse-lunaire-vue-de-la-lune_4402549_1650684.html


Avril 2014.

E-DIPLOMATIE – Google Maps rattache la Crimée à la Russie (mais seulement pour les utilisateurs russes)

Parfois, les méandres de la géopolitique et de la diplomatie apparaissent de manière inattendue et évidente sur les réseaux.

D'un côté, la Russie a entériné le rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, après un référendum, le 16 mars, un vote du Parlement russe et la signature, le 18 mars par Poutine, d'un décret.

De l'autre, la communauté internationale, qui refuse de donner son blanc-seing à ce qui est perçu comme une annexion en bonne et due forme.

Alors, que faire, lorsqu'on s'appelle Google, que l'on a des intérêts économiques des deux côtés de la péninsule de Crimée et que l'on fournit au monde entier un service de cartographie satellite ?

On s'adapte. L'entreprise américaine a décidé de représenter (sur Maps.google.ru) une Crimée russe pour ses utilisateurs russes :

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/04/12/google-maps-rattache-la-crimee-a-la-russie-mais-seulement-pour-les-utilisateurs-russes/


Mars 2014.

French are 'taught to be gloomy by their culture'

http://www.theguardian.com/world/2013/mar/24/french-taught-to-be-gloomy

Lisez avec soin cet article ! Il propose une explication logique de la mélancolie typiquement française qui nous interdit de profiter de la vie... alors que TOUT, dans notre mode de vie, devrait nous satisfaire !

France, once famous for its joie de vivre, is suffering from existential gloom – and the French have only themselves to blame for their malaise, according to a study to be presented in London next month. Research by a French academic to be delivered to the Royal Economic Society suggests that the country's citizens are "taught" to be miserable by elements of their own culture.

Claudia Senik, a professor at the Paris School of Economics, argues that her country's education system and its cultural "mentality" make the French far less happy than their wealth and lifestyle suggest they should be.

The French enjoy a high standard of living, Senik notes. The country has a generous welfare state, plus universal and free access to healthcare, hospitals, public schools and universities. It also has a 35-hour working week and many foreigners aspire to make it their home – 150,000 Britons have chosen to live there.

Yet the French are gloomy. A recent WIN-Gallup poll found that their expectations for the coming year ranked lower than those in Iraq or Afghanistan.

The World Health Organisation notes that the suicide rate in France is much higher than in any of the "old European countries", with the exception of Finland. Suicide is the second biggest cause of mortality among 15-to-44-year-olds after road accidents, and the primary cause among 30-to-39-year-olds.


Les jeunes Français champions du pessimisme pour leur pays et la planète

Les Français de moins de 30 ans sont ultra pessimistes sur l'état de la planète et la situation économique du pays, bien plus que les Allemands, les Américains et les Chinois, mais pensent pouvoir sortir leur épingle du jeu, selon une vaste étude publiée vendredi.

Quelque 80 % des Français âgés de 15 à 30 ans ne sont pas « confiants » vis-à-vis de la « situation économique du pays dans les dix prochaines années », et 83 % ne le sont pas plus sur « l'état de la planète » dans la décennie à venir.

Un pessimisme nettement plus marqué que dans d'autres pays : en Allemagne, ils sont 57 % à être optimistes sur l'évolution économique de leur pays même s'ils le sont moins (42 %) sur celle de la planète. Des chiffres qui grimpent à respectivement à 73 % et 62 % parmi les jeunes Chinois. Les jeunes Américains sont entre les deux (44 % et 47 %), selon cette étude Ipsos-Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) réalisée fin 2013 sur un échantillon représentatif de 1 000 personnes entre 15 et 30 ans dans chaque pays : France, Allemagne, Etats-Unis et Chine.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/04/les-jeunes-francais-champions-du-pessimisme-pour-leur-pays-et-la-planete_4395893_3224.html

 


Mars 2014.

Un drone a hanté l'Opéra Garnier, pour mieux le filmer Le Monde.fr | 21.03.2014 à 16h16 • Mis à jour le 21.03.2014 à 17h19 | Par Emmanuelle Jardonnet

Les lignes architecturales de l'intérieur du bâtiment se révèlent, l'immense plafond de Marc Chagall se découvre au plus près. Les images de l'intérieur de l'Opéra Garnier filmées par drone, mises en ligne le 18 mars par Freeway Drone, qui les a réalisées, sont impressionnantes.


Mars 2014.

European air traffic data visualization for NATS

Enfin ! Voici une belle vision de la mondialisation !


Mars 2014.

A quoi pensent les jeunes au moment de l’orientation : le regard du CIDJ

Le CIDJ (Centre d'information et documentation jeunesse) et le réseau Information Jeunesse, forts de quelque 1.500 structures présentes dans tout l'Hexagone, accueillent chaque année des dizaines de milliers de jeunes en quête de conseils ou de documents pour choisir leur voie. C'est l'une des principales sources d'information pour les jeunes en vue de leur orientation - et donc un poste d'observation privilégié sur leurs attentes et leur comportement.

A lire impérativement !

http://focuscampus.blog.lemonde.fr/2014/03/03/comment-les-jeunes-abordent-la-question-de-lorientation-le-regard-du-cidj/

Le boom du coaching en orientation

La question se pose, au moment des choix d'orientation, pour nombre de parents : faut-il ou non recourir aux services d'un coach ? Beaucoup de jeunes ont en effet du mal à trouver leur voie et à se dessiner un avenir professionnel. Et les "conseillers d'orientation-psychologues" (COP), effectuent certes un travail utile, mais ils ne sont pas assez nombreux, et souvent très éloignés du monde l'entreprise. Résultat, les cabinets privés et les organismes spécialisés se multiplient.

http://focuscampus.blog.lemonde.fr/2014/02/24/le-boom-du-coaching-en-orientation/

Chers élèves, vous n'avez pas besoin d'un coach ! Vous avez INTERNET ! Apprenez à vous servir de cet outil fabuleux !


Mars 2014.

Comment Google voit notre avenir...

Extraits...

Eric Schmidt en est désormais certain : le droit à l'oubli « n'existe plus » selon lui. « On peut maintenant retrouver le passé de tout le monde grâce à une simple recherche en ligne. Je me sens vraiment désolé pour l'adolescente de 16 ans qui a vomi en soirée et dont une amie a posté la vidéo [des faits] sur Youtube. Sa seule solution est d'espérer que cela reste enterré », a-t-il décrit devant une salle se permettant quelques rires. « Préparez-vous, dans la prochaine décennie, il y aura de nombreux politiciens qui auront eu une vie d'adolescent qu'ils auront postée sur les réseaux sociaux. Cela risque d'être marrant », a prévenu Jared Cohen.

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/08/comment-google-voit-notre-avenir_4379756_651865.html


Février 2014.

Etienne Klein, Les rendez-vous du futur, 7 juin 2012.

Physicien au Commissariat à l'énergie atomique, Etienne Klein est, depuis 2007, directeur du laboratoire des recherches sur les sciences de la matière, LARSIM. Il a participé à divers grands projets, en particulier la mise au point du procédé de séparation isotopique par laser et l'étude d'un accélérateur à cavités supraconductrices. Au CERN, il a participé à la conception du grand collisionneur de particules européen, le LHC2.

Il a enseigné pendant plusieurs années la physique quantique et la physique des particules à l’Ecole Centrale de Paris, et est professeur de philosophie des sciences. Il est spécialiste de la question du temps en physique, et l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation dont L'Atome au pied du mur et autres nouvelles (prix du meilleur livre de littérature scientifique en 2000) et plus récemment Le small bang des nanotechnologies (2011). Il est par ailleurs membre du Conseil d'Analyse de la Société et du Conseil Scientifique de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST). Il est également membre du conseil d'orientation de l’Institut Diderot.

http://www.rendezvousdufutur.com/archive.216.Etienne-Klein


Février 2014.

LUMIÈRES – Ils veulent imprimer Wikipédia

A tous ceux qui pleuraient, à l'arrivée de Wikipédia, la mort annoncée de l'Encyclopédia Universalis en 30 volumes (et ses dizaines de kilos), que vous n'avez plus ouverte depuis le CE2 et qui moisit derrière une vitrine de bibliothèque : séchez vos larmes !

Une bande de jeunes développeurs allemands a le projet de faire imprimer l'intégralité de l'encyclopédie en ligne dans sa version anglaise, rapportent ActuaLitté et le Guardian.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/02/20/lumieres-ils-veulent-imprimer-wikipedia/#xtor=RSS-32280322


Février 2014.

VIDÉO - La France se lance dans l'aventure des MOOCs

Le Point.fr est allé assister au tournage du premier MOOC produit par HEC. Le professeur responsable de ce cours en ligne livre au Point.fr ses motivations

Ils sont près de cinq millions... et leur nombre ne cesse de s'accroître. Cinq millions de personnes disséminées dans le monde entier, qui, pour satisfaire leur soif de connaissance, se sont déjà inscrites à un MOOC (Massive Open Online Course). Un "MOOC" ? Un cours mis à la disposition du public par les universités et écoles du monde, le plus souvent gratuitement, pour mieux faire tomber les barrières - et les frontières - du savoir.

Harvard, New York University, le MIT, Stanford : les plus grandes institutions américaines ont été les premières à se mobiliser dès 2008. Devant le succès mondial rencontré par ces leçons d'un nouveau genre, la France n'a eu d'autre choix que de se lancer à son tour. Pour ne pas être absente de cette vitrine de l'enseignement mondial, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur, inaugurait en janvier la plateforme FUN (France Université Numérique), vouée à héberger des MOOCs produits par des établissements français, tels Centrale, Polytechnique, Paris 10, Paris 2, le Cnam, Sorbonne Paris Cité ou encore Bordeaux 3. Un nouvel espace qui vient compléter les plus anciens iTunesU, Coursera, edX et autres Udacity, déjà réputés dans le monde entier.

http://www.lepoint.fr/societe/video-la-france-se-lance-dans-l-aventure-des-moocs-15-02-2014-1792027_23.php

 


Février 2014.

Etienne Klein, Le langage et la science ! Cette conférence est prodigieuse ! Ecoutez-la !

Suite au 1er volet des Rencontres littéraires sur la montagne, Etienne Klein évoque , non sans humour, les effets ravageurs du populisme scientifique. Un florilège de pensées à écouter sans modération…

http://vercorstv.wmaker.tv/Etienne-Klein-le-langage-et-la-science_v726.html


Février 2014.

Un lycéen poursuivi pour avoir filmé Nancy avec un drone

Le Monde.fr avec AFP | 14.02.2014 à 10h09 • Mis à jour le 14.02.2014 à 10h11

C'est une première en France. Le tribunal de Nancy a convoqué un lycéen de 18 ans parce qu'il a filmé la ville à l'aide d'un drone, a indiqué à l'AFP le procureur de la ville jeudi 13 février. Publiée sur Internet, la vidéo a été vue plus de 400 000 fois, ce qui n'a pas manqué de susciter l'intérêt des autorités, qui le poursuivent pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Le jeune homme a ignoré deux arrêtés qui régissent l'utilisation d'aéronefs pilotés, précise France Info :

« Les utilisateurs doivent notamment passer une formation similaire à celle des pilotes d'avions et obtenir une autorisation particulière lorsqu'ils souhaitent faire voler un drone au-dessus d'un espace urbain. Enfin, la caméra pose aussi un problème : celui du respect de la vie privée. »

« Manifestement, il ne s'est pas bien rendu compte de ce qu'il faisait, mais l'usage de drones est très réglementé, de même que tout aéronef qui circule dans l'espace aérien », a expliqué M. Pison, avant de justifier cette poursuite par les risques liés en cas d'accident, ainsi que la violation de la vie privée que pouvait entraîner ce type d'engins.

La vidéo comporte des prises de vues de Nancy fin janvier, notamment de la place Stanislas ainsi que des monuments les plus célèbres de la ville lorraine.

 


Janvier 2014.

VIDÉO. Bill Gates est prêt à tout pour rendre une vidéo virale pour son site Gatesletter.com

TECHNO - Certaines personnalités n'ont pas de mal à faire connaître un projet. Leur notoriété suffit à susciter l'intérêt et peut faire déplacer les foules s'ils se prennent en dérision. Bill Gates, alias l'homme le plus riche du monde, s'est prêté au jeu en se mettant en scène dans un clip délirant. La raison: faire connaître son nouveau site aux téléspectateurs du Late Night with Jimmy Fallon, et accessoirement à tous les internautes. Perruques, accessoires ridicules, montage amusant... Tout y est (vers la 24e seconde de la video).

Outre son sens de l'humour, le fondateur de Microsoft souhaite aussi faire pleins feux sur son site GatesLetter.com. Chaque année il livre son sentiment sur une noble cause, ici la faim dans le monde. En 2014, Bill Gates attire ainsi l'attention sur trois mythes qu'il s'attache à démonter: les pays pauvres sont condamnés à rester pauvres, l'aide étrangère est une grosse perte d'argent, sauver des vies provoque la surpopulation.


Janvier 2014.

CLICS – Vingt-quatre heures dans la vie d’un curseur

Le site américain The Verge révèle une œuvre réalisée il y a quelques mois par les artistes sud-coréens du collectif Shinseungback Kimyonghun intitulée Click.

Pendant une journée entière, l’un des artistes a effectué une capture de son écran d’ordinateur chaque fois qu’il cliquait avec sa souris. Ces instants figés sont rassemblés dans une vidéo de huit minutes visant à exposer « un jour de nos vies à travers un ordinateur ». On y devine le cheminement numérique de l’utilisateur au travers d'un défilement hypnotique d'images, complété du son de chaque clic pour unique bande sonore.

The Verge révèle d’ailleurs que le clip permet d’apercevoir l’artiste en plein travail sur une autre de ses œuvres, The God’s Script. Dans cette vidéo, des images s'intercalent entre des mots extraits d'un roman de Jorge Luis Borges. A chaque terme son image : celle qui apparaît en premier lorsqu'on recherche le mot en question dans Google.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/01/15/clics-vingt-quatre-heures-dans-la-vie-dun-curseur/#xtor=RSS-32280322


Janvier 2014.

Giorgio Moroder : “Avec Daft Punk, j’étais au bord des larmes”

 

 

Invité sur “Random Access Memories” : Giorgio Moroder, pionnier de l’electro, à qui le duo a offert une chanson dingue. Il raconte.

 

“Daft Punk n’est pas le premier artiste français avec qui j’ai travaillé. J’ai fait une chanson pour Mireille Mathieu, une autre pour France Gall… Au début des années 60, j’avais accompagné Johnny Hallyday à la basse lors d’une tournée dans le sud de la France, à l’époque de Souvenirs souvenirs (il chante)… Je suis ensuite parti vivre en Allemagne, puis en Californie et j’ai perdu le contact avec la France…”

 

fan
“Bien des années plus tard, la première chanson de Daft Punk qui m’a vraiment impressionné, c’était One More Time (il chante à tue-tête)… Cette utilisation des voix, des compressions, des samples était révolutionnaire. En plus, la chanson était superbe, avec ce passage merveilleux où l’on n’entend plus que l’orgue et les cordes… Mon fils, qui avait 18 ans à l’époque de leur concert à Coachella en 2006, en est revenu dingue : il me parlait sans arrêt de leur génie, de leur show, de leurs tenues. Je connaissais bien sûr leur look de robots, mais pour moi qui ai grandi en Allemagne en même temps que Kraftwerk, ils n’en étaient pas la suite logique, plutôt l’antithèse. Kraftwerk était très martial, avec des rythmes très étroits et répétitifs. Daft Punk, au contraire, donne dans la luxuriance, avec des effets ici et là, des sons extravagants partout. Kraftwerk n’a jamais vraiment évolué, à l’inverse de Daft Punk.”

http://www.lesinrocks.com/2013/05/23/musique/giorgio-moroder-avec-daft-punk-jetais-au-bord-des-larmes-11397026/

 

 


Janvier 2014.

« Le Loup de Wall Street » déshabillé de ses effets spéciaux

En pleine saison de remises des prix de cinéma, Brainstorm Digital, société spécialisée dans les effets spéciaux, vient rappeler que ce savoir-faire, par définition invisible pour le spectateur, est souvent présent même là où on ne le soupçonne pas.

Par exemple, dans Le Loup de Wall Street, le dernier film de Martin Scorsese, qui dépeint les excès du monde de la finance dans les années 1980 et pour lequel Leonardo DiCaprio a raflé le Golden Globe de meilleur acteur de « comédie ».

L'entreprise a publié sur Vimeo un montage des scènes où elle est intervenue, une vidéo de 3 minutes qui s'amuse à déshabiller et rhabiller les séquences sur la musique du film.

The Wolf of Wall Street VFX Highlights from Brainstorm Digital on Vimeo.

Très classiquement, les fameux fonds verts aux fenêtres des scènes de studio s'ornent de panoramas, de New York à Genève, et l'on s'aperçoit que pour la très courte scène à Portofino, ce n'est pas toute l'équipe qui s'est déplacée en Italie, mais bien les images qui ont fait le chemin jusqu'à Hollywood pour recréer l'escapade.

PUR PUZZLE NUMÉRIQUE

Le lion qui déambule au milieu des traders arpente en fait les travées d'un open-space vide, tenu en laisse par son dresseur, qui est ensuite gommé de l'image. Le péron d'une modeste maison de briques devient l'entrée d'une splendide demeure londonienne, façon Chelsea. Et pour la scène du parc, l'espace est entièrement repaysagé, et la pelouse reverdie.

Plage de sable fin, cocotiers secoués par la brise, ciel de coucher de soleil : le décor idyllique de la scène de mariage vient s'implanter peu à peu autour des convives. Autre scène de fête : la villa avec piscine où Jordan Belfort, le personnage interprété par Leonardo DiCaprio, rencontre sa future femme, implantée dans un coin désert, se retrouve au milieu de cossues maisons de bord de mer, et le bâtiment un peu banal se voit au passage paré de quelques excentricités architecturales.


Janvier 2014.

PERLES DE TRIBUNAL – « Entre la prison et le chômage, je n’ai jamais eu le temps de travailler... »

Au tribunal de Lille, comme dans toute salle d'audience, les accusés défilent devant le juge, enchaînant tour à tour les bourdes, les déclarations maladroites et les mensonges, tentant tant bien que mal de se dépêtrer du bourbier judiciaire dans lequel ils se trouvent.

 

Le quotidien La Voix du Nord leur rend hommage, et publie aujourd'hui un florilège plutôt touchant de ces témoignages, soigneusement compilés par trois de leurs journalistes, ainsi que par le journaliste chargé de la chronique judiciaire à Nord Eclair. Si vous n'êtes pas convaincu, en voici un avant-goût :

 

« Quand je suis ivre au volant, je ne suis pas dangereux car, comme je n’y vois plus rien, je conduis très doucement. » Un prévenu (4 septembre)

 

« J’avais déclaré le vol de mon sac Lonchamp, mais les policiers ont écrit Auchan. » La victime d’un cambriolage (13 juillet)

 

« La prison, c’est supportable, mais pas trop longtemps quand même, c’est mieux de faire des allers et retours. » Un prévenu (14 juin)

 

« Je fais peur parce que je parle très fort, mais c’est parce que j’ai été légionnaire. » Un prévenu (25 janvier)

 

« Je ne leur en veux pas du tout, je leur avais vendu une voiture volée, c’est normal de se fâcher, j’aurais fait pareil. » Une victime (28 février)

 

« Je ne cambriole pas tous les jours, je fais aussi des vols à l’étalage. » Un prévenu (18 octobre)

 

« Entre la prison et le chômage, je n’ai jamais eu le temps de travailler. » Un prévenu (3 avril)

 

« Je vous demande de bien vouloir requalifier cette affaire de vol en bande organisée en vol par une bande d’andouilles ! » Me Olivier Péan de Ponfilly (9 septembre)

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/01/06/perles-de-tribunal-entre-la-prison-et-le-chomage-je-nai-jamais-eu-le-temps-de-travailler/