Serge Stoléru, psychiatre et chercheur à l’Inserm, a utilisé la neuro-imagerie fonctionnelle pour comprendre et théoriser les bases neurologiques du désir sexuel et de l’amour.
Dans son livre "Un cerveau nommé désir" (éditions Odile Jacob), il résume 20 ans de recherches et montre les processus en œuvre dans le cerveau "pour les connaître et, le cas échéant, ne pas se laisser dépasser par eux".
"Là où se trouvait du ça, ça doit devenir du moi", écrivait Freud. Avant de résumer ses travaux, le chercheur se penche sur la théorie psychanalytique et l'éthologie, l'étude du comportement animal. Ici, le chercheur expose les études sur la relation entre taille des testicules et systèmes sociaux d’accouplement des primates (monogamie, polygamie, système multi-partenaires), rappelle que la taille des testicules des hommes, qui se situe entre le gorille (ayant un petit harem) et le chimpanzé (multi-partenaires), fait de lui une espèce particulière.
Un extrait :
Dans cette constellation, on trouve Euphoria, Energeia (impression d’énergie décuplée), Epikentra (focalisation de l’attention sur une personne unique, on y pense sans arrêt), Exartisia (une dépendance émotionnelle vis-à-vis de cette personne aimée), et Epithoumia (un désir, une étoile filante mille fois réitérée, d’union émotionnelle et physique avec elle).
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