Pour être hanté,
Nul besoin de Chambre,
Nul besoin de maison,
Le Cerveau a des couloirs pires
Qu'un lieu matériel.
Bien plus sûre, la nocturne rencontre
D'un Fantôme extérieur,
Que l'affrontement de l'intime,
Cet hôte plus froid.
Emilie Dickinson
"Les romans de terreur, à l'époque de la Révolution, développent tout un fantastique de la muraille, de l'ombre, de la cache et du cachot, qui abritent, dans une complicité qui est significative, les brigands et les aristocrates, les moines et les traîtres : les paysages d'Ann Radcliffe, ce sont des montagnes, des forêts, des cavernes, des châteaux en ruine, des couvents dont l'obscurité et le silence font peur. Or ces espaces imaginaires sont comme la « contre-figure » des transparences et des visibilités qu'on essaie d'établir." (Michel Foucault)
« Nous nous réfugions dans des terreurs pour de faux afin d'éviter que les vraies nous terrassent, nous gèlent sur place et nous empêchent de mener notre vie quotidienne. » Stephen King
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