« Pour moi, le théâtre n’est pas une institution morale comme l’entend Schiller. Je ne veux ni instruire les gens, ni les rendre meilleurs, ni les empêcher de s’ennuyer. Je veux mettre de la poésie dans le théâtre, une poésie en suspens dans le vide et qui prenne un nouveau départ dans un nouvel espace. Je pense en dimensions nouvelles et fondamentalement je ne m’inquiète pas que l’on puisse ou non me suivre. Je serais incapable de donner les réponses que l’on espère. Il n’y a pas de solutions faciles. » (Samuel Beckett)
La mise en scène de Roger Blin, disponible ici : https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes10003/oh-les-beaux-jours.html
Gene Swenson interrogea Andy Warhol en 1962 sur sa volonté de reproduire des boîtes de soupe. Warhol répondit : « Parce que j’en consommais. J’ai pris le même déjeuner tous les jours pendant vingt ans, je crois bien de recommencer toujours la même chose. Quelqu’un a dit que je subissais ma vie ; l’idée m’a plu. » Andy Warhol et Winnie semblent être dans la même situation : qu’en pensez-vous ? Votre réponse prendra appui sur l’analyse d’extraits précis de l’œuvre.
Dans quelle mesure Beckett reprend-il, à sa manière, cette image de Sisyphe soulevant un lourd rocher et les grands principes de ce mythe ? Recherchez des citations illustrant cette vision du monde et de l’homme.
Dans quelle mesure Beckett évoque-t-il, à sa manière, la figure de Job dans son œuvre ? Et voici une énigme : où les amis de Winnie se trouvent-ils, sur scène ?
Le peuple a les opinions très saines. Par exemple : 4. Travailler pour l’incertain, aller sur la mer, passer sur une planche. (Pascal)
Her, "Swim", Tape #2, 7 avril 2017.
Mort de Simon Carpentier,
membre du groupe de soul Her
"C'est avec le cœur lourd que nous vous écrivons ce post. Simon nous a quittés dimanche soir après des années de bataille contre le cancer. Il s'est battu comme un lion jusqu'au bout et tous les témoignages qu'il a reçus, l'amour et le soutien que vous lui avez communiqués sur scène et dans la vie lui ont donné la force de tenir. Les concerts étaient sa force vitale et lui ont permis de continuer à se battre tout ce temps. Merci à vous", écrit Victor Solf. [URL : https://www.europe1.fr/culture/mort-de-simon-carpentier-membre-du-groupe-de-soul-her-3412040]
Textes de Beckett.
Beckett, Fin de partie, 1957.
Beckett, Lettre à Georges Duthuit, 27 juillet 1948.
Beckett S., « Lettre allemande », Objet Beckett, Catalogue de l’exposition au Centre Pompidou, Paris, Imec, 2007, p. 15. Lettre adressée à Axel Kaun, le 9 juillet 1937.
Littérature.
Pascal, Les Pensées, 1670.
Antonin Artaud, Le théâtre et son double, 1938.
Camus, Le mythe de Sisyphe, Essai sur l’absurde, 1942.
Ionesco, Notes et contre-notes, « Notes sur le théâtre », p. 307, 1960.
Alfred Jarry, Ubu roi, 1897.
Shakespeare, Macbeth, 1623.
Shakespeare, Hamlet, 1603.
Sophocle, Œdipe-Roi, 429 avant Jésus-Christ.
Verlaine, « Colloque sentimental », Fêtes galantes, 1869.
Victor Hugo, "William Shakespeare", in Œuvres complètes : Philosophie, Paris, éd. J. Hetzel & A. Quantin, 1882, p. 49 et suiv. URL : http://agora.qc.ca/dossiers/job
Opéra.
La Veuve joyeuse est une opérette autrichienne de Franz Lehár. Le livret a été élaboré par Victor Léon et Leo Stein (1861)
Cinéma.
Kenneth Branagh, Hamlet, 1996.
Laurence Olivier, Hamlet, 1948.
Articles et essais universitaires.
- Benoît Barut. Bien vu bien dit. Les didascalies d’En attendant Godot et Oh les beaux jours. Lectures de Samuel Beckett : En attendant Godot, Oh les beaux jours, Presses universitaires de Rennes, 2009.
- Marie-Claude Hubert, « Beckett : un monde de vieillards », Recherches & Travaux [En ligne], 86 | 2015, mis en ligne le 28 novembre 2016, consulté le 22 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/recherchestravaux/733
- Marie-Claude Hubert, Lectures de Samuel Beckett, Presses universitaires de Rennes, 2009, www.pur-editions.fr
- Diane Lüscher-Morata, La souffrance portée au langage dans la prose de Samuel Beckett. Amsterdam/New York, Rodopi, 2005, 312 p.
- Samuel Beckett, Lettre à Axel Kaun, 1937, Disjecta : Miscellaneous Writings and a Dramatic Fragment, Ruby Cohn (éd.), New York, Grove Press, 1984.
- Alain Badiou, Beckett, l’increvable désir, 1995.
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